Sacré GPS. Figurez-vous qu’on l’a acheté la veille du départ justement pour ne pas nous perdre du côté de la Provence… mais je le raconte un peu plus loin.
Sacré GPS. Figurez-vous qu’on l’a acheté la veille du départ justement pour ne pas nous perdre du côté de la Provence… mais je le raconte un peu plus loin.
Dans le cadre de la réflexion communautaire sur notre mission en paroisse, une forte délégation de la Croix Glorieuse (un tiers de la communauté… bon, ça fait 10 personnes) accompagnés de paroissiens Toulousains et Perpignanais se sont rendus à Sophia-Antipolis, à côté de Nice.
Le but n’était pas de se baigner à la mer –on l’a aussi chez nous- mais de plonger dans une réalité dynamisante. Ce week-end auquel nous participions, intitulé « expérience & vision pastorale » était organisé par le curé de Sophia-Antipolis, le père Jean-Hubert Thieffry, sa communauté du Chemin Neuf, et une cinquantaine de ses paroissiens.
Nous étions 230 personnes venues des quatre coins de la France.
En tant que communauté de la Croix Glorieuse, au service de paroisses, nous trouvons un intérêt grandissant dans l’orientation prise aujourd’hui , laquelle nous conduit à réévaluer notre expérience et notre pratique pastorale.
Ce qui nous a séduit dans l’approche vécue à Sophia, c’est l’ancrage dans la parole du pape qui demande une « conversion pastorale » afin de devenir nous-mêmes des disciples-missionnaires et former autour de nous des disciples-missionnaires. En deux mots, c’est se mettre en route pour tendre vers la ressemblance du Christ et croître dans la maturité spirituelle.
Voilà ce que nous voulons vivre et faire vivre…
Ce week-end a été bien riche à tous niveaux. Des enseignements, des témoignages, des temps de prière en assemblée ou en petits groupes, des temps de réflexion, d’appropriation de manière concrète, en faisant des mimes loufoques ou des schémas, des réflexions personnelles comme le bilan de notre santé spirituelle ou des réflexions entre paroissiens sur le bilan de santé paroissial.
Et l’histoire du GPS… Eh bien, c’est simple. Nous logions à une trentaine de kilomètres du lieu du rassemblement, et pour le trouver, ça a été plus qu’épique. Le GPS nous a indiqué le chemin le plus direct. Mais plus nous nous enfoncions dans les terres sauvages avec des sentiers adaptés davantage au ski de piste qu’à notre véhicule, plus nous doutions du jugement du GPS si bien que nous avons préféré nous fier au nôtre, faire demi-tour, et demander notre chemin à des personnes faites de chair et d’os.
En conclusion, Le GPS montre le chemin le plus direct, mais en pastorale, mieux vaut choisir un chemin adapté à tous. Nous arriverons au Christ mais avec un peu plus de patience… Ce sera tout notre programme de ces années à venir.
Fr Jean-Baptiste