La grâce des vigiles de l’Immaculée Conception
7 décembre, 20h15. Des personnes se hâtent vers l’église. Il fait nuit, il fait froid.
Pourquoi donc sortir de chez soi ? Parce que l’Église nous invite à un moment de grâce, un moment de empreint de tendresse et de lumière qui réjouissent le cœur. C’est l’office des vigiles de l’Immaculée Conception.
Rappelons que le mot « vigile » veut dire « veillée ». Pourquoi veiller ? Pour accueillir ce qui est plus grand que nous. Un mystère de beauté. Une créature préservée de tout péché, pure transparence à l’amour du Dieu-Amour.
Un peu d’histoire
Depuis tant de siècles, bien avant la promulgation du dogme de l’Immaculée Conception, en 1854, le peuple chrétien sentait en son âme que le cœur de Marie était indemne de toute trace de péché.
L’amour filial qu’il lui a toujours porté en témoigne. La fête de l’Immaculée Conception, célébrée le 8 décembre, remonte au IXe siècle. En 1852, à Lyon, l’installation d’une statue dorée de la Vierge suscite spontanément des illuminations et des cris de joie, illuminations qui se reproduisent chaque année et tendent à se diffuser hors de la capitale des Gaules.
Merci Marie
C’est dire qu’en venant à l’église, les fidèles répondent à un profond appel de leur cœur. Dieu a voulu rendre visible son sourire. Et ce sourire, c’est Marie. Un sourire qui éclaire et réconforte.
Le cœur des disciples de Jésus, habité par l’Esprit Saint, reconnait celle qui a été choisie pour être tout à la fois Mère de Dieu mais aussi Mère de l’Église et des chrétiens (cf. Jn 19,26-27). Ces deux appels sont un ! Et c’est l’œuvre de Dieu, qui commence dès le premier instant de l’existence de Marie, dans le sein de Ste Anne.
Alors il faut le chanter, le méditer, le prier, s’en émerveiller, se le partager, s’en réjouir. C’est ce que nous faisons lors de ces vigiles. À bientôt, avec vous.