En ce commencement de l’année liturgique, nul besoin d’épiloguer sur le contexte morose de notre société. Si nous aurons la joie de pouvoir à nouveau célébrer ensemble, l’eucharistie de ce premier dimanche de l’avent, la limite de trente personnes  en laisse plus d’un perplexe, sinon en colère. Une bonne occasion pour plonger dans la grâce de la liturgie. Le temps de l’avent n’est-il pas celui de l’espérance?

Pour se faire, il est un rite d’allumer, à chaque dimanche qui nous sépare de Noël, une nouvelle bougie. Quatre bougies pour nous préparer à accueillir la lumière du Christ

Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde. Jn 1,9

Quoique le made in china puisse susciter quelques appréhensions, vous me permettrez de citer ce proverbe du livre de la sagesse chinoise 1876:

” Mieux vaut allumer une petite lanterne que maudire les ténèbres. “

Ainsi, quand j’allume la bougie de l’avent, je peux penser à un visage, un geste, un livre, un mot qui sur la route de ma vie m’a aidé à avancer même s’il faisait nuit, même s’il faisait froid, même s’il faisait faim, même si…

Car la lumière du Christ vient pour que chacun de nous devenions lumière.

Mets-toi debout et deviens lumière! Is 60,1

Alors en avent…

Sr Mireille