2e congrès international des catéchistes

Rome, septembre 2018

Nous sommes 1500 catéchistes de plus de 40 pays rassemblés pour le 2e congrès international des catéchistes. Organisé par le Conseil Pontifical pour la Promotion de la Nouvelle Evangélisation, il a pour thème : « Le catéchiste, témoin du mystère » et porte sur la 2e partie du Catéchisme de l’Eglise Catholique.

Le 1er congrès en 2013 était intitulé, « Le catéchiste, témoin de la foi », et portait sur la 1ere partie du CEC.

Je vous laisse deviner le sujet du 3e congrès prévu en 2021 !

Nous sommes partis à 4 du Service Diocésain de la Catéchèse et du Catéchuménat de Perpignan. Et nous avons rejoint à Rome une délégation de 260 français. Au programme, conférences, table ronde, échanges en groupes linguistiques. Sans oublier tous les partages autour de pasta ou de gelati…

 

Quelques petites citations glanées au fil des interventions

 L’objectif de la catéchèse est de permettre une relation personnelle avec le Christ.

Liturgie et catéchèse ne sont pas deux réalités différentes, elles se rejoignent. La catéchèse n’est pas un enseignement froid, la liturgie n’est pas un ensemble de rites. Mais les deux, ensemble, nous amènent à une rencontre personnelle avec le Christ.

Le mystère tire sa profondeur de Dieu. On n’en fait pas le tour en une semaine de caté. La 1ere réaction face au mystère, c’est l’étonnement, l’admiration… pas seulement être désarçonné intellectuellement, mais être touché, attiré, devenir amoureux…

La liturgie catéchise sans faire de discours, elle dit des mots et pose des gestes. Elle répète sans arrêt. Un signe de croix bien fait et répété, ça catéchise.

Le génie de la liturgie, le génie du dimanche, c’est de répéter des mots qui s’inscrivent, s’impriment. Le problème n’est pas de savoir si je comprends tout, mais de savoir si je suis imprimé par Dieu, si j’ai le Christ dans la peau

Le kérygme, ce n’est pas une étape mais quelque chose de permanent dans la catéchèse.

Une catéchèse kérygmatique doit conquérir le cœur, rendre amoureux de Jésus.

Catéchiste heureuse

J’ai goûté à travers ce congrès un peu de l’universalité de l’Eglise. A Perpignan ou au Mexique, notre souci de catéchiste est le même, permettre une rencontre avec le Christ vivant. Quand j’anime mon (petit) groupe d’éveil à la foi dans ma (petite) paroisse, je suis en mission d’Eglise, et mes questions, mes choix, concernent l’Eglise toute entière.

Je rentre de ce congrès heureuse des rencontres, nourrie par tous ces apports, fortifiée dans le désir d’annoncer le Christ mort et ressuscité, en particulier en le célébrant dans la liturgie. Et peut-être un peu plus amoureuse de Jésus !

sr. Jehanne-Emmanuelle

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