Témoignage de Jean-Luc et Joëlle

«  C’est en octobre 1994 que nous avons poussé pour la première fois la porte de l’église Notre Dame La Réal pour la messe du soir…

La beauté de la liturgie et des chants, l’accueil des frères et sœurs et des paroissiens nous ont beaucoup touchés, mais avant tout nous avons ressenti  la présence forte du Seigneur, et ce fut pour nous une nouvelle conversion.

Rapidement nous nous sommes intégrés aux différentes  activités de la paroisse et nous sommes sentis vraiment membre d’une grande famille en Christ.

Durant les mois qui ont suivi nous avons appris à mieux connaître la communauté de la Croix Glorieuse.

Tout doucement cela devenait une évidence, nous avions le désir de vivre en communauté et de répondre à un appel de Dieu.

Un premier essai de vie communautaire « non transformé » en 1996, le « champ de blé n’était pas mûr ».

Mais le Seigneur a de la suite dans les idées.

Et c’est en mars 2010 après l’épreuve de la maladie pour nous deux, que le Seigneur est revenu frapper à la porte de nos cœurs.

Il nous avait comblé de grâces pendant les épreuves, et nous avait montré le chemin de la vie éternelle. Désormais nous étions prêts à répondre Oui à son appel.

Depuis septembre 2010 nous cheminons en tant que laïcs mariés au sein de la communauté de La Croix Glorieuse.

Nous avons eu la joie au cours de la messe de la fête de la Transfiguration le 6 août dernier, de prononcer nos engagements temporaires pour trois ans dans la communauté.

Entourés de nos frères et sœurs consacrés et laïcs ce fut un beau moment de grâce rempli d’émotions.

Vivre en communauté c’est être un seul cœur, une seule âme tendus vers Dieu pour rendre témoignage.

Avec la grâce de Dieu c’est ce que nous allons nous efforcer de continuer à vivre chaque jour.

Merci  Seigneur pour ta présence dans nos vies, le don de la foi et le chemin parcouru avec toi.

Merci à toi aussi maman Marie d’être un modèle pour nous et de nous aider comme dit le Pape François « à grandir, à affronter la vie et à être libre ».

 Joëlle et Jean-Luc Morato