Lancement de l’année de la vie consacrée

Quand une personne demande : « Ma sœur, puis-je vous poser une question ? » 8 fois sur 10 on peut s’attendre à « De quel ordre êtes-vous ? » La réponse : « Je suis de la communauté de la Croix Glorieuse » laisse notre auditeur plus ou moins perplexe.

Quand une personne demande : « Ma sœur, puis-je vous poser une question ? » 8 fois sur 10 on peut s’attendre à  : « De quel ordre êtes- vous ? » La réponse : « Je suis de la communauté de la Croix Glorieuse » laisse notre auditeur plus ou moins perplexe.

Je reconnais que parmi la foule bigarrée des ermites, vierges, cénobites, moniales, religieuses avec voile ou sans voile mais toujours dans le vent, sandales ou chaussures vernies, robe longue ou jupe plissée mi-mollet , il y a de quoi y perdre son latin ! Vous parlez d’ordre, et il semble régner, pour le non initié, un vrai désordre. Il faut dire que la vie consacrée est appelée à se rendre « aux périphéries » et se doit d’être inventive pour donner Dieu à toucher là où on s’attendrait peu à le trouver : du désert au cœur des cités, dans les hôpitaux, les écoles, les prisons, les maisons de retraite, les orphelinats et même… dans les sacristies ! Quelques spécimens vont jusqu’en boite de nuit pour chercher la brebis perdue.

Le 30 novembre 2014 s’ouvre l’année de la vie consacrée, elle s’écoulera jusqu’au 2 février 2016. Ainsi, tout au long de ces 15 prochains mois, nous vous invitons à découvrir les consacrés de la Croix Glorieuse. Une drôle d’espèce qui explore comme frontières « la complémentarité homme/femme » (à l’heure du gender, elle semble s’effacer) mais encore la complémentarité clercs, laïcs, (une  question ecclésiale qui n’est pas sans fondement), qui vit son  quotidien au cœur de la vie paroissiale, qui aime à chanter, danser, jouer saxo ou piano, qui se laisse emporter là où l’Esprit l’ entraîne, qui essaie de ne pas trop se prendre au sérieux tout en gardant le cap sur la sainteté ! Un cœur tendu vers Dieu et à l’écoute des hommes de notre temps, l’Evangile en poche et le cœur sur la main.

Non pas « seul face à la nature » mais « seul face à Dieu », suivez leur aventure !